Mercredi 17 Juillet 2019
1: visite de la cave Pasini – San Giovanni.
Pour notre troisième journée, nous avons eu la joie de découvrir le
vignoble « Pasini – San Giovanni » sur la commune de Raffa. Cette
cave familiale a été créée en 1958 le long du lac de Garde. Elle possède 36
hectares de vignes, dont 70% du cépage sert pour le vin rouge. L’un d’eux, est
issu d’un raisin local, le « grapello » (un raisin à la peau
fragile et à la grappe serrée, sensible à une trop forte humidité. Avec la
proximité du lac de Garde, cela permet une régulation de la température). La
différence entre la France et l’Italie en terme de viticulture, réside dans le
fait que l’herbe aux pieds des vignes reste naturelle pour éviter une attaque
d’insecte sur le raisin. Les vignes sont également plus hautes qu’en France
Ils ont également le label des « vignerons indépendants » depuis
2009, c’est-à-dire qu’ils cultivent la vigne, qu’ils transforment le raisin en
vin et vendent ce dernier. Ils réalisent toute la chaine de production
(récolte, préparation, mise en bouteille et distribution). Comme en France, ils
doivent respecter des normes très strictes, dont celles du label
« Bio », le même dans l’UE, différent dans le reste du monde. Ils réalisent
beaucoup de choses manuellement (tourner les bouteilles de rosés pétillants
afin de supprimer les restes de levures, par exemple…).
L’entreprise regroupe
plusieurs corps de métiers.
-
La gestion de
la production et des vignes
-
Les
commerciaux (15 – 20 agents)
-
Secteur
administratif et marketing
60% des vins sont vendus
en Italie et 40% hors Italie, avec une importante clientèle américaine. Ils
trouvent leurs clients grâce au bouche à oreille, les salons et internet. Ils
ne travaillent pas avec la grande distribution mais avec des clients directs
(touristes, locaux, hôtels et restaurants). Lors de l’exportation, ils doivent
toutefois respecter les normes d’étiquetage propre à chaque pays importateur.
Le passage d’une frontière à l’autre exige une TVA.
Dans le futur, l’entreprise
souhaite accentuer l’œnotourisme, c’est-à-dire réaliser plus de visites comme
nous avons eu la chance de le faire. L’entreprise se diversifie avec la
production d’huile d’olive, ils disposent de 400 oliviers. Encore un grand
merci à Sara pour cette visite et cette belle découverte. Nous avons hâte de
déguster le vin que nous avons pu acheter !
Allez jeter un coup
d’œil !
2. Visite du Gardagolf
countryclub – Soiano del Lago
Le Gardagolf CountryClub a été créé en 1986 par Riccardo Pisa et Giorgio Simonini, qui ont fait appel à des architectes anglais pour la réalisation du complexe. Il est considéré comme un des plus beaux parcours de golf au monde, notamment grâce à sa superficie de 110 hectares composée de 3 parcours, au total 27 trous. Les deux plus anciens parcours sont utilisés pour organiser des championnats. Notamment L’open d’Italie pour sa 75eme édition, qui a regroupé 150 joueurs connus dans le monde entier, ainsi que 60 000 téléspectateurs.
Le club de Golf était à
ses débuts un club privé. Avec le temps, il s’est développé pour accueillir des
touristes qui représentent 50% du chiffre d’affaires. Au fil du temps, la partie
hébergement s’est développée jusqu’à obtenir aujourd’hui, la possibilité de
loger 300 familles. Le complexe cible à présent les anglais, les
franco-suisses, les scandinaves et les européens de l’Est. Le restaurant du
golf gagne la 2ème place dans le classement des meilleurs restaurants des clubs
de golfs d’Europe. Ils ont obtenu un label de développement durable, suite à la
non utilisation de pesticides et autres produits chimiques.
La moitié du budget du golf est financée par
les abonnés, pouvant être également actionnaires. Le budget est conséquent notamment
à cause de l’irrigation qui coûte environ 1 million d’euros par an. Le club
cherche sans cesse de nouveaux sponsors. La clientèle est composée à 70 % de
seniors, qui peuvent venir jouer 364 jours par an (le club ferme seulement le
jour de Noël). Il est possible de jouer en toute saison grâce au microclimat
qu’apporte le lac de Garde.
3) La coopérative
« Tempo Libero »
« Tempo Libero »
est une coopérative de 300 personnes, créée en 1987, dont le siège est situé à
Brescia. Les activités de l’entreprise sont orientées en faveur d’un public
jeune (de la maternelle aux jeunes adultes). Il vient également en aide aux
migrants et réfugiés. L’Ostello antica
pieve, lieu de notre séjour à Manerba del Garda dans le secteur du
Valtenesi (le long du lac de Garde), est géré par la coopérative décrite
ci-dessus. L’Ostello est construit
sur les vestiges d’une villa romaine encore non étudiée, et un premier édifice
religieux entourée d’une nécropole semble avoir existé depuis le début du
Moyen-Age. Cependant les premiers documents attestant de l’existence d’une
église sous la responsabilité du diocèse de Vérone ne sont attestés qu’entre le
Xe et le XIIe siècle. L’Ostello devient alors une maison d’accueil pour les
pèlerins en route vers Rome.
De nos jours, trois
bâtiments distinctifs interpellent : l’église Santa Maria, le campanile et
l’Ostello. Ce dernier contient un
véritable trésor composé de fresques datant du XVe siècle, et redécouvertes
sous des couches de peintures. La première salle comporte une frise à
médaillons ornée de fruits et de guirlandes. Dans un angle, il est possible
d’observer un ange tenant un lys, il s’agit de l’ange Gabriel dans une scène de
l’Annonciation (la Vierge n’a pas été retrouvée). Sur le mur opposé, un être
humain poilu est représenté, il est aujourd’hui le logo de l’Ostello. Une représentation similaire a
été observée dans la région et baptisée « homme sauvage ». Une
seconde hypothèse pourrait l’assimiler à une femme, ces cils étant particulièrement
élancés, peut être Sainte Marie-Madeleine qui connait une représentation
similaire au XVe siècle ( pour les douteux : https://www.pinterest.com/pin/196469602463933924/). La seconde salle comporte un pied du Christ
dans un reste de mandorle, entouré autrefois des quatre symboles des quatre
évangélistes, dont il ne reste que le taureau de Saint Luc.
Clara BONNAVENTURE,
Nicolas FORESTIER, Maxence RESVE, Marie VAIVRAND, Caroline BERNARD « Les
Pizza’Yolo »
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